Éditeur : Auto-édition
Date de sortie : 1er juillet 2020
Page : 317
Prix : 17,50€
La note de Julia : 10/10
Résumé
Pour Vadim et Jiya, les inséparables, fans de Motus, cet été sera l’été de toutes les folies. Jiya, la boxeuse garçon manqué, adepte des relations d’un soir, verra ses certitudes bouleversées en croisant un homme de son passé, dont elle s’était éprise, adolescente. Un mauvais garçon devenu un homme dangereux et redoutable. Quant à Vadim, le porte-bonheur sexy de la bande, à la santé fragile, son couple avec Clémence bat de l’aile. Les prétendantes pour la remplacer ne manquent pas, mais il n’en restera qu’une seule dans le cœur de Vadim, Clémence, l’infirmière, la voleuse de stylos ou la femme mûre mystère ?
Mon avis
Un second tome toujours aussi intense !
Tout d’abord, merci à Ena L pour ce partenariat.
Bien évidemment, il me tardait de lire cette suite et sans aucune surprise, je ne suis pas déçue, bien au contraire.
Pour tout vous dire, c’est une suite qui me faisait peur, peur qu’elle me touche trop personnellement avec les sujets abordés, peur qu’elle prenne une direction trop difficile et même si elle m’a effectivement plus émue, c’était finalement un pur régal. Bien sûr, lorsque l’on touche des thèmes comme celui-ci, il y a toujours une certaine gravité, la maladie n’est jamais quelque chose de simple, mais ici, même si les moments peuvent être éprouvants, ils ne sont jamais sans espoir. C’est le véritable point fort, rien n’est jamais dans le pathos, même si les conséquences sont parfois lourdes, on ne reste pas bloqué dessus, on passe outre, on voit plus loin, on ne se considère pas comme plus faible et surtout, les autres ne doivent pas nous voir ainsi. Et ça, le regard de ceux qui nous entourent, c’est sûrement ce qui peut vous blesser le plus, que l’on vous pense amoindri, sentir que l’on vous traite différemment à cause de cette situation, que l’on vous plaigne, c’est ça le plus insupportable. Lorsque l’on a survécu à une telle épreuve, on veut simplement vivre, se sentir le plus normal possible, même si le quotidien n’est pas celui de tout le monde, on ne souhaite être montré du doigt pour autant, mais simplement prétendre à un peu de paix. C’est dans ce cadre, que nous ferons plus ample connaissance avec Jiya et Vadim, deux des six joyeux lurons de cette bande d’amis, les meilleurs amis machiavéliques, ceux qui accumulent les plus gros délires, des situations les plus folles. Merci Ena L de nous avoir fait découvrir ces deux-là, parce que leur relation est tout ce dont nous pourrions tous rêver, apprendre à les connaître est presque un honneur, parce qu’ils nous rendront plus humbles, plus conscients de notre bonheur. C’est un amour infini qui les uni, ils ont vécu le pire ensemble, elle l’a soutenu alors que beaucoup le pensaient condamné, lorsque vous vivez ça à votre plus jeune âge, ça vous forge, ça vous fait grandir plus vite et immanquablement, ça vous soude plus que tout autre chose. Mais c’est aussi quelque chose qui peut fausser votre perception de l’autre, qui vous empêche de voir l’essentiel ou de ne pas l’accepter tout de suite, alors il faut apprendre à ouvrir les yeux et le cœur à de nouveaux sentiments.
« Au fond de moi, j’ai toujours su qu’il ne me quitterait pas, mais en avoir la confirmation, c’était le plus beau jour de ma vie. Ça l’est toujours. »
En bref : L’Été de leurs 26 Ans, c’est une suite qui parvient à être plus intense encore, qui vous touche profondément par l’histoire de ces deux âmes sœurs, qui vous bouleverse par la profondeur de leurs émotions et qui vous fera autant mourir de rires, que pleurer !