Premières lignes (17)

Dans ce rendez-vous hebdomadaire, organisé par Ma Lecturothèque, je vous ferai part des premières lignes de romans qui me font considérablement envie…


Pour cette semaine, j’ai décidé de vous présenter les premières lignes du roman « Lightlark », tome 1 de la série « La Saga Lightlark », écrit par Alex Aster et édité chez Lumen !

La Saga Lightlark, tome 1 : Lightlark

« Isla Calys avait l’habitude de traverser les flaques d’étoiles. Sans autorisation, bien sûr, et visiblement toujours aux moments les moins indiqués. Pourtant, même avec cinq années de pratique, son squelette continuait d’être éprouvé par cet exercice. Retenant son souffle comme les flacons éparpillés sur sa coiffeuse retenaient leurs précieux parfums, elle regarda sa chambre de verre surgir peu à peu de la mosaïque de couleurs qui tournoyait devant ses yeux. Quand la gravité finit par immobiliser le petit élément réfractaire qu’elle représentait dans l’ordre de l’univers, sa baguette astrale retrouva aussitôt sa cachette, dans les plis du dos de sa robe. Un instant plus tard, la porte de la pièce s’ouvrait en grand. – Mais… Tes cheveux ! s’écria Poppy, si fort que Terra déboula à sa suite, l’air paniqué, ses multiples lames s’entrechoquant à sa ceinture. Sa coiffure avait beau être le dernier de ses soucis, Isla se doutait qu’elle devait ressembler à un plant de fougères. Passer d’une terre nouvelle à une autre avait tendance à défaire jusqu’aux plus serrées des boucles et autres tresses dont la parait sa professeure de séduction. Mais à vrai dire, c’était tant mieux. Isla ne prétendait pas maîtriser parfaitement sa baguette astrale. Au début, elle avait laissé les flaques d’étoiles l’emmener là où bon leur semblait. Dans les villages enneigés des terres nouvelles des Sélénites, par exemple. Ou au beau milieu des fêtes tapageuses des contrées azuréennes. Il lui était même arrivé d’atterrir dans des régions où ne s’était encore établi aucun des peuples des six royaumes. Petit à petit, elle avait appris à ouvrir des portails pour retrouver les endroits où elle s’était déjà rendue, mais ses compétences en la matière s’arrêtaient là. Tout ce qu’elle savait de son mystérieux artefact, c’était qu’il lui permettait de couvrir des distances folles en une poignée de secondes seulement. »

J’espère vous avoir donné envie d’y jeter un œil et je vous dis à la semaine prochaine pour découvrir de nouvelles premières lignes…

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