Éditeur : Auto-édition
Date de sortie : 7 septembre 2025
Page : 312
Prix : 15€
La note de Julia : 10/10
Résumé
Dans les années 2030, un mouvement écoterroriste, appelé « Les Entropistes », anéantit systématiquement toutes les activités humaines qu’il considère comme nocives pour la planète, réduisant les modes de vie à leur strict minimum. Dans ce monde chaotique, Gabin, un garçon d’une vingtaine d’années, part à la recherche du Village du Soleil, une communauté dans laquelle les hommes continueraient de vivre en harmonie. Sa quête va l’amener à faire des rencontres et à affronter des aventures qu’il n’avait pas imaginées…
L’avis de Julia
Un roman dystopique ultra prenant !
Tout d’abord, merci à Guillaume Desgeorge pour ce partenariat.
Je ne pouvais clairement pas passer à côté de ce roman et je dois dire que je l’ai adoré.
C’est une plongée dans un univers dystopique que nous allons entreprendre, tout a commencé en 2030, notre planète continue à souffrir des changements climatiques, l’écologie reste pourtant un sujet bien trop secondaire pour les politiques, alors, un groupe d’écoterroristes a décidé de prendre les choses en mains d’une manière profondément radicale. Un monde extrêmement violent se dessine peu à peu, tous ceux qui sont jugés coupables de mettre en péril l’écologie, que se soit directement ou indirectement, sont purement assassinés, les attentats fleurissent, les fidèles se font toujours plus nombreux et parmi eux, un médecin, qui va engendrer le pire fléau que nous pouvions imaginer. Des dizaines d’années plus tard, notre pays s’est vidé d’une grande partie de sa population, revenue au Moyen-âge, il faut survivre à l’ancienne, se nourrir de ce que l’on trouve, sous le joug d’une maladie omniprésente et des dangers qui viennent des autres, ceux qui pensent avoir tous les droits, parce que lorsque le monde s’écroule, le pire de l’être humain ressurgit. C’est dans ce cadre, que nous faisons la connaissance de Gabin, jeune homme un peu rêveur, il fait presque tâche dans le monde terrifiant dans lequel il vit, pourtant, il a le courage de ses idées et la quête qu’il va entreprendre va changer bien des destins. Je retrouve avec un immense bonheur la plume de Guillaume Desgeorge, dans un genre qu’il maîtrise à la perfection, avec une plume toujours aussi addictive, il dessine un univers qui possède bien malheureusement, de nombreux accents de vérité, telle une mise en garde, il pose un regard lucide sur notre société, mais il saura toujours garder espoir. C’est ce que j’ai tant apprécié, malgré l’horreur de certains actes, de certains comportements, il a su trouver de l’humanité, de la lumière, dans les destins qu’il met en avant, ceux de Gabin, mais aussi Louis ou Layla, parce que même si l’humain est capable du pire, il reste du bon en certains et c’est en eux qu’il faut croire. Alors, c’est un récit difficile dans lequel nous plongeons, lourd de réflexions, il pose des questions percutantes, expose un monde, certes, imaginaire, pourtant, les menaces qui se dessinent sonnent terriblement vraies, mais c’est une aventure passionnante dans laquelle nous nous immergeons, dont les destins se jouent à travers des flash-backs, pour se rejoindre dans un dénouement absolument explosif.
« Sur le côté de la route, ils aperçurent une harde de chevreuils qui gambadaient à travers un ancien champ où quelques chênes avaient poussé de façon désordonnée. Ils semblaient danser dans les herbes et autour des arbres. »
En bref : Les Entropistes, c’est un roman dystopique aux accents tristement réalistes, bien que futuriste, les situations qu’il met en avant sonnent terriblement justes, telle une mise en garde, cette projection nous laisse entrevoir dans quels extrêmes nous pourrions évoluer, pourtant, il reste de l’espoir, une petite lumière au bout du tunnel, celle qui réside en certains humains, ceux qui n’ont pas perdu foi en l’autre et qui continuent à lutter avec une vraie bonté d’âme !

Suis pas très dystopie en ce moment mais merci pour ce retour
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Avec grand plaisir et merci de m’avoir lu !
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Les dystopies qui semblent réalistes ou pas impossibles sont souvent celles qui me marquent le plus…
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Je partage entièrement ce sentiment !
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