Chrono Chronique (23)

Dans ce nouveau format de chronique, j’ai décidé de vous parler essentiellement des suites de séries qui me sont chères, pour lesquelles un avis complet n’est pas toujours nécessaire, mais dont j’ai malgré tout envie de vous parler !


The Elements, tome 2 : The Fire

The Elements, tome 2 : The Fire

Éditeur : Hugo

Date de sortie : 9 mars 2017

Page : 467

Prix : 17€

La note de Julia : 10/10

Résumé

Il était une fois Logan, et je l’aimais. Tout nous opposait, mais nous étions plus proches l’un de l’autre que quiconque ne pourra jamais l’être. Il faisait partie de mon être, de toutes les manières possibles, nos vies étaient jumelles au point de ne former qu’une seule et même flamme qui se consumait. Jusqu’au jour où je l’ai perdu. Il était une fois un garçon, et je l’aimais. Et le temps de quelques soupirs, de quelques murmures, de quelques instants, je crois qu’il m’a aimée, aussi. Parviendra-t-on à vivre l’un sans l’autre ?

L’avis de Julia

Un roman difficile absolument poignant !

J’ai enfin pu sortir ce roman, dans ma PAL depuis bien trop longtemps et ce fut un vrai coup de cœur.

Ce roman, c’est l’histoire de deux vies, irrémédiablement liées l’une à l’autre, d’une rencontre inattendue, de celles de deux inconnus que tout opposait, qui étaient simplement faits pour se croiser, sans jamais se revoir, mais le destin en aura décidé autrement, faisant d’eux des âmes sœurs, même si rien ne sera aussi simple que ça. Parce que le destin peut parfois se montrer bien cruel, il peut vous faire vivre l’enfer, il peut vous infliger le pire, avant que le meilleur survienne un jour, il peut vous faire traverser des obstacles qui paraissent infranchissables, d’autant plus lorsque votre vie en est littéralement jonchés, ne vous laissant quasiment aucun instant de répit et ce, depuis votre plus jeune âge. Oui, parfois, même l’enfance se révèle être la plus insupportable qui soit, parce qu’aucune âme aussi jeune ne devrait vivre ça, cette solitude insoutenable, ces parents qui n’en ont que le nom, bien trop obnubilés par leurs addictions, ils n’ont plus aucune conscience de ce qu’il se passe autour d’eux, alors s’occuper de leurs enfants est proprement impossible, tant ils sont hors de la réalité. C’est dans ce cadre, que nous faisons la connaissance de Logan, il vit dans l’enfer d’une famille sous l’emprise de la drogue, dans la violence des maltraitances, mais sa rencontre avec Alyssa va tout changer, elle qui vient d’une famille plus aisée, mais qui vit pourtant un rejet familial tout aussi difficile. La plume de Brittainy C. Cherry est toujours aussi sublime, toujours aussi intense, elle maîtrise son sujet, elle a le talent de nous bouleverser à chaque instant, parce qu’elle sait être toujours juste, toujours profondément humaine, nous touchant en plein cœur par un réalisme saisissant de puissance. Elle abordera des thèmes extrêmement difficiles, presque insupportables de vérités, parce que la maltraitance existe, qu’elle touche des enfants qui devraient pouvoir rester innocents si jeunes, mais qui n’en ont pas l’opportunité, devenant les témoins du pire de l’être humain, au travers de leurs propres parents, ceux-là même qui auraient au contraire, dû les aimer inconditionnellement. Alors, nos héros devront traverser le pire, devront surmonter leurs propres démons, pour pouvoir avancer, la vie ne sera pas toujours simple, mais lorsque l’on a la volonté de se battre, on peut triompher de tout, même du plus insupportable des passés, malgré les cicatrices et les doutes, malgré les souffrances, il y a de l’espoir, toujours.

« Il s’était avéré que chez soi n’était pas un lieu, c’était un sentiment que vous procuraient les êtres à qui vous teniez le plus, un sentiment de paix qui éteignait les incendies de votre âme. »

En bref : The Fire, c’est un roman bouleversant à tous points de vue, l’histoire de deux âmes brisées par la vie, pas de la même manière, pourtant, leurs souffrances seront leurs points communs, ceux qui vont les pousser l’un vers l’autre, qui vont les réunir, mais les obstacles seront bien nombreux et il faudra parfois abandonner, pour mieux les traverser, pour pouvoir se retrouver, parce qu’il faut réussir à se guérir soi-même, avant de construire véritablement !

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